Un rayonnement international à poursuivre et consolider

20% des étudiant·e·s qui choisissent notre Université sont internationaux, représentants plus de 120 nationalités. Un tiers de nos diplômées et diplômés ont effectué une partie de leur formation à l’étranger avec des possibilités de séjours dans plus de 80 pays. La moitié de nos doctorant·e·s sont issus de l’international et près d’un million d’apprenantes et apprenants issus de 198 pays se sont déjà inscrits· dans au moins l’un de nos 38 MOOCs (Massive Open Online Courses).

Au-delà de ces chiffres, notre rayonnement international constitue un enjeu à la fois en enseignement et en recherche par l’ouverture au monde qu’il propose. Nous formons nos étudiant·e·s à penser et à agir dans un monde d’aujourd’hui et de demain résolument pluraliste et multiculturel. Notre mission est de les sensibiliser à la rencontre d’autres cultures sans jugement, de les former au dialogue et à la collaboration dans des contextes internationaux et interculturels. Pour innover dans la recherche, l’enseignement ou les services à la société, l’étalonnage international est indispensable pour comprendre ce qui se fait ailleurs et ainsi penser autrement afin d’ouvrir des perspectives nouvelles et stimuler des pratiques inspirantes.

Parmi les réalisations en termes de rayonnement international, nous souhaitons poursuivre et consolider nos investissements institutionnels sur quatre axes de développement :

  • Développer ensemble notre Université européenne : Circle U. qui rassemble neuf Universités européennes que sont les Universités d’Oslo, d’Aarhus, de Pise, de Vienne, l’Université Humboldt à Berlin, l’Université de Belgrade, le King’s College de Londres et l’Université Paris Cité.
  • Capitaliser sur notre présence dans l’alliance « la Guilde » (The Guild of European Research-Intensive Universities) qui est une alliance, créée en 2016, de 21 universités européennes de recherche intensive. La Guilde (The Guild) s’impose aujourd’hui comme un interlocuteur crédible et écouté auprès des instances de la Commission européenne.
  • Investir dans les Clusters de REcherche (CoRE) de la Guilde (the Guild) dédiés à la recherche équitable Afrique-Europe. L’Alliance des Universités Africaines de Recherche (African Research Universities Association, ARUA) et La Guilde des Universités européennes de recherche intensive (The Guild) ont récemment lancé 17 clusters de recherche visant à transformer la nature des collaborations entre l’Afrique et l’Europe, en s’attaquant à des défis sociétaux communs. Les Universités des deux réseaux se sont accordées sur la nécessité d’impliquer les chercheur·euses des deux continents, en les invitant à identifier, ensemble, les principaux défis auxquels ils sont confrontés dans les domaines du changement climatique, des enjeux de santé publique, des contextes de conflits et crises migratoires, de la transition écologique, de l’innovation et de la technologie et des capacités pour la science.
  • Mobiliser notre réseau alumni à l’international à travers la consolidation de nos international alumni chapters et la création de nouveaux chapters.

Un rayonnement régional à ancrer dans les écosystèmes locaux

Notre Université a fait un choix stratégique important en développant sa présence en dehors du Brabant Wallon, à la fois dans le Hainaut et à Bruxelles. Nous sommes aujourd’hui une Université internationale multisite à ancrage régional fort puisque plus de la moitié de nos étudiant·e·s viennent d’autres sites que le site de Louvain-la-Neuve.

Notre stratégie régionale porte sur les trois missions de l’Université à savoir : l’enseignement, la recherche et le service à la société.

Dans le domaine de l’enseignement, nous avons géré et devront continuer à gérer stratégiquement les questions d’habilitation à déposer auprès de l’ARES. Ce sont des questions critiques pour l’avenir de notre Université que nous devons anticiper. Il serait d’ailleurs éclairé d’entamer des discussions au sein du CReF sur la meilleure façon de gérer l’offre de formation d’enseignement supérieur sur l’ensemble de la FWB.

Un travail important a été réalisé en Hainaut par l’obtention de nouvelles habilitations complémentaires à l’offre existante et porteuses d’avenir, à savoir un bachelier en sciences informatiques orientation science du vivant et un bachelier en droit à Charleroi. Pour les masters, nous avons obtenu des habilitations en alternance dans trois disciplines, ce qui permet au site de Mons de se positionner, de façon originale et unique dans ces domaines, dans un contexte socio-économique tout à fait favorable à des formations en alternance universitaires et multi-partenariaux. Cette tendance au développement de l’alternance est fortement soutenue par l’Union européenne et nous avons obtenu un soutien financier de près d’un million d’euros via les fonds FSE 2023-2028.

Pour ce qui est de la recherche, nous soutenons, avec force et conviction, toutes les initiatives qui contribuent à créer en local des dynamiques de recherche pertinentes avec les équipes d’académiques et de scientifiques présentes sur nos différents sites, avec les partenaires disponibles dans la région et en phase avec les besoins des écosystèmes locaux. Pour cela, la présence des instituts de recherche de notre Université sur les différents sites est indispensable et doit être amplifiée car la recherche constitue la marque de fabrique de l’Université dans ces régions.

Pour soutenir l’enseignement et la recherche, il est indispensable de continuer à investir dans nos infrastructures sur l’ensemble de nos sites pour accueillir au mieux nos étudiant·e·s.

En ce qui concerne le service à la société, nous soutenons le fait que notre Université propose un large portefeuille de programmes de formation continue sur l’ensemble des régions de la FWB. Nous soutenons toutes les initiatives de recherche et d’enseignement qui contribuent au développement socio-économique des régions où nous sommes implantés. Nous voulons résolument apporter notre contribution à tous les écosystèmes locaux présents pour être un acteur local à impact positif en partenariat avec toutes les parties prenantes locales. A titre d’exemple, à Louvain-la-Neuve, nous participons activement à l’initiative « BW2030 » qui contribue à la dynamique territoriale et multi partenariale du Brabant Wallon. A Mons, nous avons développé, en quelques années, une plateforme de formation continue régionale, via les Ateliers de l’UCLouvain en Hainaut (Ateliers des FUCaM), qui est devenu un opérateur de formations continues présent sur l’ensemble de la région (Tournai, Mons, La Louvière, Charleroi).

Pour contribuer à ce développement socio-économique local, nous devons renforcer les échanges réguliers entre notre Université et les différents partis démocratiques de nos régions, de notre communauté, de nos provinces et communes.

Nous proposons d’initier une réunion bipartite annuelle avec toutes les villes dans lesquelles notre Université est présente, à l’instar de ce qui se fait avec la ville d’Ottignies-Louvain-La-Neuve. Ces réunions constitueraient un espace de dialogue, de rencontre, d’échange indispensable pour notre développement futur.

Nous proposons également de réactiver le Comité des affaires régionales composé de membres du personnel en lien avec le monde politique de notre pays et qui constitue un espace d’échange d’informations utiles (nouveaux mandats locaux, nouvelles dynamiques, fonds régionaux, évolution du paysage éducatif local, etc.), ainsi qu’un espace de relais politique, pour être force d’anticipation et soutien à la politique de développement régionale de notre Université.